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5 - C'est à Paris qu'on admire
A Montmartre chaque soir
Fleurant l'encens et la myrrhe
La taverne du chat noir
A Martignat en silence
On a vu mieux qu'à Paris
Changer dans une bombance
Un chat noir en un chat gris

3 - Montréal , nous avoisine
Nous vivons en bons voisins
Sommes nous pas cousins cousines
Sommes nous pas cousins germains
Dame il faut bien qu'on permette
Du coté du Martinet
De Montréal, les minettes
Viennent trouver nos minets

2 - Si pendant des nuits entières
Les vrais chats en bons pachas
Font l'amour dans les gouttières
Car chez nous chat n'est pas chat
Les chattes au clair de lune
Attendent vers le Couloux
Qu'elles soient blondes ou brunes
Leurs amoureux les matous

1 - Il est un joli village
Qui charme les voyageurs
Et qui s'étend sur la plage
Du Lange aux flots tapageurs
C'est un pays bien tranquille
Un pays qui plaît à tous
Oui c'est Martignat en l' îsle
Renommé par ses matous

Il existe une chanson relatant l'histoire de notre village. Le nom de son auteur s'est perdu. Un ancien chef de l'harmonie "L'Echo du Lange" de MARTIGNAT, F. SIMON en a écrit la musique en 1951 pour remplacer l'air initial emprunté à un chant religieux. En voici les paroles :

Chanson des Chats

4 - A Groissiat sur la colline
Dans la plaine à Bellignat
On aime beaucoup la mine
Des beaux chats de Martignat
A nos chattes l'on enseigne
Qu'on trouve dans Oyonnax
Le déméloir et le peigne
Pour peigner leurs petits chats

En juin 1799, la ville de SAINT-CLAUDE est victime d’un grand incendie. Les constructions de l’époque, majoritairement en bois, sont ravagées par les flammes. La ville est presque totalement détruite et l’on dénombre près de 80 victimes. Certains voient là une punition divine, on avait en effet tenté de brûler le corps véneré de Saint Claude (mort en 699), à la suite de la révolution en 1794.
La courageuse cité se reconstruit très vite mais doit rapidement faire face à un nouveau fléau, les rats. Ils pullulent dans la ville, attaquent le pain, les provisions et terrorisent la population. Les chats, eux aussi victimes de l’incendie, sont dépassés par l’ampleur de la tâche.
On choisit alors de faire venir des chats en quantité et l’on confie cette mission à un auvergnat, vendeur ambulant de peaux. Celui-ci écume tout le BUGEY et achète près de 250 chats qu’il place dans des cages à poules.
Il peut maintenant regagner SAINT-CLAUDE avec ce très précieux chargement dont il doit pouvoir tirer bon prix. Alors qu’il aborde MARTIGNAT par l’ancienne route au-dessus du village, le cheval fourbu fait un faux pas. La voiture se renverse, les cages se brisent et les chats, apeurés, se réfugient dans la forêt, les maisons et les fermes.  Rendus féroces par leur captivité et la faim, ils deviennent une menace pour les habitants de la commune. Il se trouve rapidement quelques chasseurs, braconniers et hommes de bonne volonté pour s’en débarrasser. La lutte inégale tourne vite à l’avantage des habitants de MARTIGNAT qui gagnent là un nouveau nom : les Chats. 

Texte librement inspiré de l’ABEILLE DU BUGEY ET DU PAYS DE GEX de A. ARENE

Légende des Chats